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Rue Louise Michel

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Militante anarchiste, dévouée à la cause des pauvres - "Vierge rouge"
Ecrivaine
Nom
Louise
Michel
Année de naissance
1830
Année de décès
1905
Lieux de résidence
Vroncourt, Paris - France ¦ Nouvelle Calédonie

Who is she?

Louise Michel naît le 29 mai 1830 au château de Vroncourt (Haute-Marne). Élevée dans la famille de ceux qu’elle appelle ses grands-parents, la jeune fille bénéficie d’une éducation libérale. Dotée d’un esprit altruiste peu commun, Louise Michel s’engage très tôt contre la misère qui frappe le peuple.

Louise Michel rejoint Paris en 1856 et connaît alors l’agitation parisienne : elle écrit pour des journaux d’opposition et développe son activité littéraire ; outre une correspondance soutenue avec Victor Hugo, elle s’essaie à l’art des rimes. On retiendra aussi de cette époque le début d’un militantisme politique qui ne cesse de l’animer jusqu’à sa mort.

En novembre 1870, à la veille de la Commune, Louise Michel dirige une école dans un des quartiers populaires ouvriers et organise, dans Paris ravagée par la famine, une cantine pour ses élèves. Elle participe à toutes les manifestations dénonçant le régime impérial. Louise Michel appartient à l’aile révolutionnaire la plus radicale et se porte même volontaire pour aller assassiner le chef de l’Etat et du gouvernement, Adolphe Thiers. La jeune femme se consacre à l’action : militante anarchiste et féministe, dévouée à la cause des plus démunis, la « Vierge rouge » lutte sans compromission pour la « Révolution sociale ».

Trop souvent occultée au bénéfice de la militante, il ne faut néanmoins pas oublier de lui rendre sa place dans la littérature française. Son œuvre littéraire comporte peu d’écrits théoriques mais de nombreux poèmes, légendes et contes.

Après des émeutes en 1871, Louise Michel est condamnée à la déportation. En 1873, elle débarque en Nouvelle Calédonie avec ses quelques camarades de lutte encore en vie. En 1879, lorsque sa peine est commuée en déportation simple, elle s’installe à Nouméa et reprend son enseignement auprès d’enfants déportés et dans des écoles de filles autochtones. C’est de cette période de déportation que date le début de son engagement anarchiste.

En 1880, suite à l’amnistie en faveur des condamnés de la Commune, Louise Michel retourne à Paris. Dès lors, son militantisme prend une nouvelle dimension : elle donne plusieurs centaines de conférences en France et à l’étranger, combat pour les causes les plus diverses (abolition de la peine de mort, soutien de grévistes...). Ses prêches révolutionnaires lui valent plusieurs séjours en prison. Exilée volontaire, elle réside et enseigne à Londres de 1890 à 1895, avant de revenir définitivement en France.


C’est en 1905, au cours d’un ultime voyage de propagande à Marseille, que Louise Michel succombe à une pneumonie.

Sources :
● http://www.re-so.net/spip.php?article3831
● Emmanuel Melmoux, David Mitzinmacker: Louise Michel 1830-1905, dans : 100 personnages qui ont fait l’histoire de France, Fiche 73, publié par Editions Bréal, 2004, pp. 176-177.

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